L’encromancie est une pratique divinatoire basée sur l’observation de taches d’encre et qui permet de percevoir des éléments du passé et du présent du consultant, et de lui prédire son avenir. Cette technique est très proche de ce qui se fait en psychiatrie avec le test de Rorschah.
L’origine de l’encromancie est assez floue, mais on situe l’utilisation des tâches d’encre pour stimuler l’imagination à partir de la deuxième moitié du XVème siècle. Botticelli puis Léonard de Vinci l’aurait utilisée à leur époque. En 1921, Hermann Rorschah, psychiatre neurologue suisse, met au point le test de personnalité qui porte aujourd’hui son nom. Celui-ci consiste à soumettre une série de tâches d’encre à un sujet et à en analyser les interprétations.
A peu près à la même époque, la chiromancienne parisienne Luce Vidi met au point un code d’interprétation divinatoire des taches d’encre, créant ainsi l’encromancie telle qu’on la connaît aujourd’hui. Son livre intitulé « Les taches d’encre – Symbolisme et Interprétation » constitue le premier ouvrage du genre, tentant ainsi d’expliquer comment pratiquer ce nouvel art divinatoire.
Contrairement au test de Rorschah, la tâche étudiée par l’encromancien(ne) doit être réalisée par le consultant lui-même. L’interprétation des taches d’encre est sensée répondre à une question précise. Le sujet doit donc écrire sa question noir sur blanc avant de projeter de l’encre sur le même document.
La feuille de papier est ensuite pliée en quatre puis rouverte afin de faire apparaître les tâches qui feront l’objet d’une interprétation en vue de répondre à la question posée. Par convention, le bas de la page représente le passé, le milieu représente le présent et le haut représente le futur proche.
L’encromancie ne fait pas partie des pratiques les plus connues du grand public, pourtant elle permet de mettre en lumière de nombreux éléments de la personnalité d’une personne, dans le but de répondre à une question ou simplement de la faire progresser.